L’église Notre-Dame de Bon-Secours à Bruxelles (à ne pas confondre avec la basilique tournaisienne), avant d’être une église, l’endroit était un hôpital pour pèlerins, au douzième siècle. Pour pèlerins ? On venait en pèlerinage à Bruxelles ? Non, pas spécialement. Quoique le fan-club de Gudule vous prétendra peut-être le contraire. Clin d’œil entendu. 😉

Les amateurs d’architecture religieuse ne seront pas en reste car la forme de l’église de Notre-Dame de Bon-Secours peut surprendre. Pas classique, pas de croix latine mais avec le cercle comme forme de base. Vous apprécierez d’ailleurs le dôme octogonal, peu fréquent dans nos contrées. Un lien avec les églises italiennes peut se faire.

Si l’édifice que vous voyez aujourd’hui date du dix-septième siècle, elle n’en fut pas moins restaurée à la fois en 1919 et 1974. L’histoire de l’église Notre-Dame de Bon Secours de Bruxelles ne manque pas de charme.

Evidemment, vous vous en doutiez. Avec un guide touristique, vous n’échapperez pas à la petite histoire de l’endroit. 1624. L’église est délabrée et on manque de fonds pour la rénover. Jusque là, l’histoire est d’un banal à faire pleurer une madeleine. Et pourtant, quelques années plus tard, les gens se battent pour aller assister aux offices. Que s’est-il passé ? Des rénovations fabuleuses ? Des peintures ou sculptures de grands maîtres offertes au culte ? Un miracle ?

Bref, notre brave artisan, dont j’ai retrouvé le nom entretemps, un certain Meeus, exhibe l’objet de sa trouvaille à la foule et au brave curé de l’église. Et voilà-t-il pas que la statue devient l’objet d’adorations diverses et qu’on lui trouve / attribue des vertus miraculeuses. Et comme le lieu est, pour rappel, sur le chemin de Saint-Jacques, cela tombe à point nommé ! Puisque la statue vient en aide … en secours … aux cheminants … et que cette statue est à l’effigie de la Vierge, on appellera dorénavant le lieu : Notre-Dame de Bon-Secours. Et puis, aussi, au passage, dès fois que, enfin, vous aurez compris : une petite obole et puis surtout, aux édiles communaux et paroissiaux, comme on a un beau trésor sur place, il sera sympa d’œuvrer à sa restauration, non ? Et l’église de se reconstruire et rénover. Avant que les Français ne passent par là en 1695. Voir par ailleurs.😖

Aujourd’hui, les fidèles se font de moins en moins nombreux et dans des bien des églises, et l’autel se rapproche des paroissiens. On est loin des cultes d’avant Vatican II où le prêtre officiait tout au fond de l’édifice, dos à ses ouailles. Ici aussi, nous pourrions avoir matière à blablater joyeusement. Mais pourquoi je vous dis ça, moi ? Eh bien, parce que depuis peu, à Notre-Dame de Bon-Secours (Dieu que ce mot est long à écrire !), un petit autel a été placé à l’entrée du chœur.

Dont acte, me direz-vous en haussant des épaules. Oui, mais non. Car c’est justement à cet endroit, pile sous le dôme octogonal, que le sol recèle un petit objet qui ne manque pas de ravir les amateurs de champs énergétiques, de radiesthésie, de captation des énergies subtiles et j’en passe. Sans entrer ici dans le débat, qu’il vous soit juste permis d’observer que sous le tapis se cache un clou. Pile en dessous de la clé de voûte. Et juste au-dessus de la Senne qui coule … en-dessous. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Et que l’amateur de symbolisme, ésotérisme, hermétisme, « alchimisme » … en profite un maximum. Car oui, oui, le lieu fait partie de ceux qui … rendez-vous à l’église Notre-Dame de Bon-Secours à Bruxelles, à l’occasion d’une de mes visites de Bruxelles, si le sujet vous intéresse. 😉

⌚ Accès et infos pratiques 📑

Comme toute église, l’entrée est gratuite. Par respect pour les pratiquants, évitez toutefois de circuler durant les offices.

 💻 site web de l’église paroissiale

► privilégier le métro : ligne 1, arrêt De Brouckère
► voiture : parking difficile (proximité du piétonnier)
► tram : ligne 4, arrêt Bourse
► bus : ligne 47, arrêt De Brouckère